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Dépêches de la Lotte
31 mars 2008

La rêveuse d'Ostende et autres nouvelles

livre_ReveuseOstende

Je viens de terminer le dernier opus issu de ma bibliothèque d’Eric Emmanuel Schmitt, « La rêveuse d’Ostende » et autres nouvelles, « Crime parfait », « La guérison », « Les mauvaises lecture » et « La femme au bouquet » qui est sorti en octobre 2007 chez Albin Michel.

Le pitch :
« Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, Anna van A., une femme solitaire vivant parmi ses livres et ses souvvenirs, va le surprendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Le récit s'avère si surprenant que l'homme, doutant de sa véracité, va enquêter pour déterminer ce qui tient de la réalité ou du fantasme...A-t-il affaire à une superbe mystificatrice ou à une femme unique ? Jusqu'à la fin, il ira de découvertes en découvertes. »

L’auteur, une fois de plus, nous embarque dans des histoires et nous montre le pouvoir de l’imagination dans nos existances.

J’ai apprécié la lecture de chacun de ses cinq récits parce que l’auteur livre des personnages attachants, réfléchis et avec des états d’âme : ils sont tous humains. On aurait envie de penser que ceux sur qui il écrit sont vrais et que les histoires sont vécues, notamment dans sa dernière nouvelle « La femme au bouquet » ou ESS s’exprime à la première personne.

Tout comme dans « Odette tout le monde » (dont nous avions parlé dans les Dépêches), l’écrivain met en scène des problématiques qui lui sont chères : le statut de l’écrivain, les rapports entre des inconnus, le rêve, les destins tragiques, l’amour et surtout le monde de l’imaginaire. Comme en est convaincu le célébre metteur en scène, acteur, scènariste et directeur de théâtre, Peter Brook : « l’imaginaire est un muscle ». Et Schmitt, qui rappelons-le est également un fameux auteur et metter en scène, le sais bien ; il s’en inspire pour ces histoires.

Ces 310 pages m’ont déconnecté de l’instant présent pour m’embarquer vers des horizons inconnus. C’est pour cela que j’aime beaucoup cet écrivain, avec sa plume légère, il ne cesse de nous transporter hors de notre quotidien avec la seule prétention de nous octroyer des moments de détente, comme dans un songe.

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